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un brin de causette
22 février 2009

«Il faut lui permettre la satire et la plainte : la haine renfermée est plus dangereuse que la haine ouverte»( Diderot).

Les écrivains se nourriraient de leur haine mutuelle pour noircir la page blanche avec plus ou moins de bonheur ? Le terme est fort mais peut-être orchestré par le système de la médiatique qui va de l’écriture à l’édition en passant par la critique avec un point d’orgue lors de la distribution des prix : ils ont beau jouer la carte de la multiplication, ils ne peuvent faire des miracles pour récompenser chaque scribe dont le nombre est quasi supérieur à celui des lecteurs ? On enregistre 30mn de lecture par jour et par personne … c’est très peu, mais il faut relativiser. Le net est montré du doigt à tort, car il permet des rencontres conduisant à d’éventuels achats de « papiers ». Personne ne parle du prix de revient d’un livre ou d’un magazine ?

En librairie, on trouve:

Réédition du Jourde & Naulleau  qui est un pastiche du «Lagarde et Michard», dans sa première version. Sa réédition est sous une forme révisée qui égratigne avec humour les romans contemporains.

Un livre dont la 4ème de couverture incite à la lecture : » Une Histoire des haines d'écrivains. De Chateaubriand à Proust" d'Anne BOQUEL et Etienne KERN: le monde littéraire du XIXème siècle réglait à coup de plume ses différends privés… on ne peut pas toujours manier l’épée !

A titre personnel, je ne saurais trop conseiller «J’ai tué Anémie Lothomb» (Jean-Pierre Gattégno): un délicieux thriller sur un écrivain oublié du public et des médias.

Je me rallie à la recommandation de Jean Cocteau : « Ne haïr que la haine»

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